Il est tout à fait possible de revenir en arrière après avoir testé les 4 jours semaine, à condition d’avoir été correctement accompagné afin de formaliser l’expérimentation. Et d’en définir les conditions de succès, mais aussi d’échec.
La phase d’expérimentation repose d’ailleurs sur plusieurs principes :
- Elle reste une expérimentation et n’est en rien un acquis.
- Elle peut réussir, mais aussi échouer.
- C’est un processus plus qu’un privilège.
- On n’obtient pas une expérimentation, on la crée sur mesure.
- Pour être pérenne, elle doit être bénéfique à la fois pour l’entreprise et pour les salariés.
- Via la S4J, on itère, ajuste, apprend et finalement transforme son entreprise
Rien ne vous oblige donc, à l’issue du test, à conserver cette nouvelle manière de travailler, si ce ne sont peut-être les résultats… Il est en effet rare de voir des dirigeants revenir sur cette transition ! En revanche, certains l’adaptent à l’issue de l’expérimentation.
91% des entreprises qui ont testé la semaine de 4 jours poursuivent sur ce format.
👆🏻 Important : les dirigeants qui valident cette nouvelle organisation du temps de travail sont passés par une phase d’expérimentation, de 6 mois à 12 mois minimum. Selon eux, cette étape reste cruciale pour garantir la réussite de la semaine de 4 jours.
Elle permet notamment de co-construire une stratégie efficace, main dans la main. Mais aussi de prendre le temps de définir un modèle adapté au domaine d’activité, aux contraintes métier et à l’ensemble des salariés.
Les chefs d’entreprises adoptent les quatre jours de travail par semaine après avoir recueilli des retombées plus que positives, à la fois sur la vie de leurs salariés, mais aussi sur la santé économique de leur entreprise. Ils constatent notamment :
- un personnel impliqué dans son travail ;
- des salariés qui deviennent forces de proposition ;
- des employés engagés dans la vie de l’entreprise ;
- davantage de reconnaissance et de confiance envers le dirigeant ;
- etc.
Tout cela se ressent à terme sur la croissance globale de la structure. Les indicateurs RH s’améliorent ; la compétitivité et l’attractivité des entreprises sont considérablement renforcées.